ANJOU - SAUMUR      La chasse aux parcelles est ouverte

Des domaines sont à vendre mais pas assez de parcelles alors que les vignerons cherchent à s'agrandir. Les belles vignes sont disputées.

Alain PAINEAU, négociateur de Quatuor Vignobles a été interrogé par Patrick TOUCHAIS, journaliste du Mensuel LA VIGNE sur la conjoncture des transmissions en Anjou et Saumur. Alors que la surface du vignoble reste stable, la taille moyenne de chaque entreprise progresse et a dépassé 20ha. La demande de parcelles en agrandissement est importante face à une offre qui reste rare.

"Quatuor Vignobles ... dressent le même constat. De plus en plus de vignerons désireux de s'agrandir leur demandent des parcelles alors que ce n'est pas leur fonds de commerce. En Anjou, "le marché se tend", note Alan Paineau responsable du Val de Loire chez Quatuor.
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Pour Alain Paineau, "il y a un secteur assez actif en apparence, c'est celui des néovignerons qui cherchent à s'installer sur deux ou trois hectares en bio. Mais, ça représente peu de volumes".

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Conséquence de ce déséquilibre entre l'offre et la demande, les prix sont légèrement orientés à la hausse. Au cours des cinq dernières années, le prix moyen en Anjou-Saumur a pris 8% à 18 700 €. "Cependant, on observe une grande diversité de prix en fonction des produits, y compris au sein d'une même appellation", analyse Alain Paineau.
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La coopérative Les Caves de la Loire se montre, elle aussi, active. Elle est sur le point de reprendre deux affaires représentant au total plus d'une centaine d'hectares. "Cela fait du bruit parce qu'on croit que ça fait grimper les prix. Mais ces achats se font au prix du marché. Nul doute que ces hectares seraient vendus plus chers par morceaux", conclut Alain Paineau."

Article rédigé par Patrick TOUCHAIS - La VIGNE - N° 293 - Janvier 2017